On se rappelle du dernier titre des Gunners, soulevé en 2005, une Carling Cup ! Ce n’est pas le trophée le plus prestigieux, mais Arsenal s’en est contenté. En 2006, les hommes d’Arsène Wenger pensent toucher le graal lorsqu’en finale de la Champions League - le seul trophée manquant aux Gunners - les partenaires de Thierry Henry mènent 1-0 au Stade de France. Malheureusement, en face c’est le Barça, et les catalans vont mettre deux buts en dix minutes… On se rappelle aussi de la saison 2007-2008, où sous l’impulsion d’un Emmanuel Adebayor à l’apogée de sa carrière, les Gunners sont en tête du championnat. Mais au mois de mars, Arsenal s’écroule, enchainant les mauvaises prestations, et cédant la première place au Manchester United de Cristiano Ronaldo. Depuis plus l’ombre d’un trophée, en Ligue des Champions, les Gunners tombent, en demi ou en quart. En championnat, c’est Manchester et Chelsea qui se battent depuis maintenant 4 saisons, sans qu’Arsenal ne puisse s’imicer ne serait-ce qu’à la seconde place.
Mais cette saison, on sent quelque chose chez les Gunners, ils sont enfin capable de tenir, du moins, sur ce que l’on a vu sur ces cinq premiers mois. Alors, quelles sont les raisons de ce renouveau d’Arsenal ?
Premièrement, des jeunes qui arrivent à maturité. Jack Wilshere par exemple, devenu titulaire aux cotés de Song, du moins pendant la convalescence de Diaby. Mais aussi Théo Walcott qui est enfin capable de terminer les actions, ou le polonais Lukasz Fabianski, qui a prit une nouvelle dimension. Lui qui l’an dernier aurait enchainé les boulettes, il enchaine aujourd’hui les parades. Il y a d'autres jeunes comme Fabregas, mais lui n'est pas une révélation, il est déjà capitaine, et considéré comme le meilleur joueur des Gunners, il est LA star de l'équipe, on en oublierait presque qu'il est jeune.
La saison dernière, on avait aussi l’impression qu’Arsenal n’avait pas pallié les départs de Kolo Touré et d’Emmanuel Adebayor, en défense centrale et en pointe, et comme par hasard, les Gunners ont rapidement eu des problèmes à ces postes à cause des blessures. Mais cette année, les londoniens n’ont pas fait la même erreur, le départ de Gallas a été compensé par l’arrivée de Koscielny, et les départ de Touré et Adebayor, compensé avec un an de retard avec les arrivées de Squilacci et Chamakh. L’effectif est donc au complet cette saison, Arsenal a doublé tous les postes avec des remplacants de classes mondiales. Contre Manchester United par exemple il y a une semaine, Fabregas, Van Persie, Walcott, Denilson, Eboué ou encore Bendtner formait le banc d’Arsenal, de quoi faire rougir Chelsea et United.
En cette première partie de saison on a aussi eu des révélations du coté de l’Emirates. Comme dit plus haut, Fabianski a prit une nouvelle dimension. Mais aussi le russe Andrei Arshavin, qui les saisons précédentes ne faisait aucun travail défensif, laissant Clichy livré à lui-même, cette saison, peut-être a-t-il eu peur de la concurrence, il s’est mit à fournir des efforts défensifs, ce qui rééquilibre bien l’équipe. Song devait souvent se déporté coté gauche... Mais surtout, la révélation est française, elle se nomme Samir Nasri ! L’ancien marseillais a prit une dimension énorme ! Il donne enfin tout ce que l’on pouvait attendre de lui, il est le joueur le plus décisif des Gunners depuis ce début de saison. Il semble enfin s’être débarassé du rôle de remplaçant de Fabregas. Et oui, Nasri ne joue plus meneur mais bien ailier, et il s’est même révélé être rapide. Le français a été élu meilleur joueur de Premier League du mois d’Octobre et du mois de Novembre 2010.
Comme souvent, les joueurs arrivés se sont bien intégrés, Koscielny est déjà un titulaire indiscutable, et Chamakh semble même passé devant la star Robin Van Persie dans la hiérarchie de Wenger, même si ce dernier tente de les faire jouer ensemble depuis le retour de blessure du néerlandais. La dernière recrue, encore un français, Sébastien Squilacci s’est aussi illustré, il a profité de la blessure du belge Tomas Vermaelen pour jouer quasiment tous les matchs.
Il y a aussi une nouveauté chez les Gunners cette année, c’est la concurrence. Elle est la a quasiment tous les postes ! Au poste de gardien tout d’abord, où Wenger aura un choix à faire dès le retour d’Almunia. Fabianski est vraisemblablement passé numéro un, mais son compatriote Szczesny pourrait passer numéro deux… Au poste de défenseur gauche aussi la concurrence est rude. Pour le moment Clichy est titulaire mais à chacun de ses apparitions, Kieran Gibbs le jeune anglais est éblouissant, alors attention Gael… Toujours coté gauche, c’est vers Arshavin qu’il y a de la concurrence, oui, car Walcott est enfin bon dans la finition ! Au début de saison, il enchainait même les buts, malheureusement il s’est blessé en sélection. Mais s’il ne s’était pas blessé, on aurait surement Arshavin ou Nasri - qui n’aurait pas eu le temps de se révélé - sur le banc… Pour terminer, en pointe, c’est un duel entre Chamakh et Van Persie, le néerlandais revient de blessure donc Chamakh a eu la voie libre pendant près de deux mois, ce qui lui a permit de très bien s’adapté au jeu anglais, et Wenger semble aimer les nouvelles possibilités qu’offre Chamakh dans le jeu de son équipe. Ca va donc être compliqué pour Van Persie de retrouver une place de titulaire indiscutable en pointe. Mais cette concurrence, on l’aime, elle permet aux joueurs de se transcender sur le terrain, car ils savent qu’ils peuvent gagner ou perdre leur place sur un match. Ils se doivent de donner le meilleur d’eux-même à chaque instant…
Les blessures ont aussi épargnés les joueurs d’Arsenal, qui est sont coutumiers. La saison dernière, tout le monde y était passé. Fabregas a été beaucoup blessé par intermittence, Gallas a loupé le dernier mois, Ramsey s’est gravement blessé, Van Persie et Bendtner sont également passés par l’infirmerie, obligeant même Wenger à faire jouer Arshavin en pointe. Diaby a été blessé plusieurs fois tout comme Nasri. Rosicky, comme d’habitude, a aussi eu des pépins physiques. Cette année, ce n’est pas tout rose non plus, mais mis à part Van Persie et Vermaelen, les absences sont assez courtes. Il ne reste aujourd’hui plus que Vermaelen, Ramsey, Gibbs et Amunia mais ils devraient tous faire leur retour courant janvier.
L’une des seules choses qui n’a pas changé chez les Gunners, c’est leur jeu, le spectacle qu’ils offrent aux supporters. Il faut gagner, mais toujours avec la manière, c’est ce que l’on aime chez Arsenal. En espérant qu’ils continuent à faire rêver des millions d’enfants, et à faire baver des millions de téléspectateurs tous les week-ends…
Alors, l’année d’Arsenal ?
Robin Watt
Mais cette saison, on sent quelque chose chez les Gunners, ils sont enfin capable de tenir, du moins, sur ce que l’on a vu sur ces cinq premiers mois. Alors, quelles sont les raisons de ce renouveau d’Arsenal ?
Premièrement, des jeunes qui arrivent à maturité. Jack Wilshere par exemple, devenu titulaire aux cotés de Song, du moins pendant la convalescence de Diaby. Mais aussi Théo Walcott qui est enfin capable de terminer les actions, ou le polonais Lukasz Fabianski, qui a prit une nouvelle dimension. Lui qui l’an dernier aurait enchainé les boulettes, il enchaine aujourd’hui les parades. Il y a d'autres jeunes comme Fabregas, mais lui n'est pas une révélation, il est déjà capitaine, et considéré comme le meilleur joueur des Gunners, il est LA star de l'équipe, on en oublierait presque qu'il est jeune.
La saison dernière, on avait aussi l’impression qu’Arsenal n’avait pas pallié les départs de Kolo Touré et d’Emmanuel Adebayor, en défense centrale et en pointe, et comme par hasard, les Gunners ont rapidement eu des problèmes à ces postes à cause des blessures. Mais cette année, les londoniens n’ont pas fait la même erreur, le départ de Gallas a été compensé par l’arrivée de Koscielny, et les départ de Touré et Adebayor, compensé avec un an de retard avec les arrivées de Squilacci et Chamakh. L’effectif est donc au complet cette saison, Arsenal a doublé tous les postes avec des remplacants de classes mondiales. Contre Manchester United par exemple il y a une semaine, Fabregas, Van Persie, Walcott, Denilson, Eboué ou encore Bendtner formait le banc d’Arsenal, de quoi faire rougir Chelsea et United.
En cette première partie de saison on a aussi eu des révélations du coté de l’Emirates. Comme dit plus haut, Fabianski a prit une nouvelle dimension. Mais aussi le russe Andrei Arshavin, qui les saisons précédentes ne faisait aucun travail défensif, laissant Clichy livré à lui-même, cette saison, peut-être a-t-il eu peur de la concurrence, il s’est mit à fournir des efforts défensifs, ce qui rééquilibre bien l’équipe. Song devait souvent se déporté coté gauche... Mais surtout, la révélation est française, elle se nomme Samir Nasri ! L’ancien marseillais a prit une dimension énorme ! Il donne enfin tout ce que l’on pouvait attendre de lui, il est le joueur le plus décisif des Gunners depuis ce début de saison. Il semble enfin s’être débarassé du rôle de remplaçant de Fabregas. Et oui, Nasri ne joue plus meneur mais bien ailier, et il s’est même révélé être rapide. Le français a été élu meilleur joueur de Premier League du mois d’Octobre et du mois de Novembre 2010.
Comme souvent, les joueurs arrivés se sont bien intégrés, Koscielny est déjà un titulaire indiscutable, et Chamakh semble même passé devant la star Robin Van Persie dans la hiérarchie de Wenger, même si ce dernier tente de les faire jouer ensemble depuis le retour de blessure du néerlandais. La dernière recrue, encore un français, Sébastien Squilacci s’est aussi illustré, il a profité de la blessure du belge Tomas Vermaelen pour jouer quasiment tous les matchs.
Il y a aussi une nouveauté chez les Gunners cette année, c’est la concurrence. Elle est la a quasiment tous les postes ! Au poste de gardien tout d’abord, où Wenger aura un choix à faire dès le retour d’Almunia. Fabianski est vraisemblablement passé numéro un, mais son compatriote Szczesny pourrait passer numéro deux… Au poste de défenseur gauche aussi la concurrence est rude. Pour le moment Clichy est titulaire mais à chacun de ses apparitions, Kieran Gibbs le jeune anglais est éblouissant, alors attention Gael… Toujours coté gauche, c’est vers Arshavin qu’il y a de la concurrence, oui, car Walcott est enfin bon dans la finition ! Au début de saison, il enchainait même les buts, malheureusement il s’est blessé en sélection. Mais s’il ne s’était pas blessé, on aurait surement Arshavin ou Nasri - qui n’aurait pas eu le temps de se révélé - sur le banc… Pour terminer, en pointe, c’est un duel entre Chamakh et Van Persie, le néerlandais revient de blessure donc Chamakh a eu la voie libre pendant près de deux mois, ce qui lui a permit de très bien s’adapté au jeu anglais, et Wenger semble aimer les nouvelles possibilités qu’offre Chamakh dans le jeu de son équipe. Ca va donc être compliqué pour Van Persie de retrouver une place de titulaire indiscutable en pointe. Mais cette concurrence, on l’aime, elle permet aux joueurs de se transcender sur le terrain, car ils savent qu’ils peuvent gagner ou perdre leur place sur un match. Ils se doivent de donner le meilleur d’eux-même à chaque instant…
Les blessures ont aussi épargnés les joueurs d’Arsenal, qui est sont coutumiers. La saison dernière, tout le monde y était passé. Fabregas a été beaucoup blessé par intermittence, Gallas a loupé le dernier mois, Ramsey s’est gravement blessé, Van Persie et Bendtner sont également passés par l’infirmerie, obligeant même Wenger à faire jouer Arshavin en pointe. Diaby a été blessé plusieurs fois tout comme Nasri. Rosicky, comme d’habitude, a aussi eu des pépins physiques. Cette année, ce n’est pas tout rose non plus, mais mis à part Van Persie et Vermaelen, les absences sont assez courtes. Il ne reste aujourd’hui plus que Vermaelen, Ramsey, Gibbs et Amunia mais ils devraient tous faire leur retour courant janvier.
L’une des seules choses qui n’a pas changé chez les Gunners, c’est leur jeu, le spectacle qu’ils offrent aux supporters. Il faut gagner, mais toujours avec la manière, c’est ce que l’on aime chez Arsenal. En espérant qu’ils continuent à faire rêver des millions d’enfants, et à faire baver des millions de téléspectateurs tous les week-ends…
Alors, l’année d’Arsenal ?
Robin Watt
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