On connait tous Djibril Cissé, que ce soit pour ses passages à Liverpool ou à l'OM, pour ses deux graves blessures ou pour ses cinquante coupes de cheveux différentes à l'année. Aujourd'hui Cissé joue en Grèce au Panathinaïkos et semble enfin s'épanouir. Voici un article pour mieux connaitre la situation de « Djib » .
Nous sommes le 25 Mai 2009, la saison de Premier League vient de se terminer, Djibril a réalisé une saison moyenne à Sunderland avec dix buts en trente cinq matchs. Les dirigeants anglais ne lèvent pas l'option d'achat, Cissé appartient toujours à l'Olympique de Marseille. Mais le français veut partir, il en a marre de la France et de l'Angleterre. Dix ans auparavant, sa carrière se lançait pourtant bien à Auxerre sous les ordres de Guy Roux. Djib' comme on le surnomme fait le grand saut lors de l'été 2004 en rejoignant Liverpool après trois saisons magnifiques avec l'AJA, la dernière conclue par vingt six buts en trente huit matchs. Il termine deux fois meilleur buteur de Ligue 1 en trois ans.
Ses premiers matchs sur les bords de la Mersey ne sont pas flamboyants, il inscrit seulement deux buts en dix matchs. Puis le 30 Octobre 2004 lors d'un match face à Blackburn, il se blesse, double fracture du tibia-péroné à la jambe gauche. Il écope du tarif syndical, six mois ! Il revient au mois d'Avril 2005 et inscrit deux buts supplémentaires en six matchs. Son total s'élève donc à quatre buts en seize matchs, pas glorieux... Lors de la saison suivante, Cissé remporte la Ligue des Champions avec les Reds, mais inscrit seulement neuf buts en trente trois matchs de championnat. Heureusement, il marque six buts en Ligue des Champions.
En Juin 2006, alors qu'il est sélectionné par Raymond Domenech pour disputer la Coupe du Monde en Allemagne, lors d'un match de préparation la veille du départ, il se blesse, encore... Et comme la première fois c'est encore une fracture du tibia-péroné... A la jambe droite cette fois-ci. Lors de l'été, Cissé quitte l'Angleterre pour rejoindre Marseille, club pour lequel il a toujours voulu jouer. L'OM se voit prêter le joueur, avec une option d'achat. Son association avec le sénégalais Niang fait déjà rêver les supporters, mais avant il faudra qu'il se rétablisse, il ne jouera pas avant six mois... Lors de sa première saison sur la cannebière, Djibril Cissé marque huit buts en vingt et un matchs, mais il est peu convaincant dans le jeu, jugé trop personnel et maladroit devant le but. Les dirigeants hésitent à lever l'option d'achat, d'autant qu'elle s'élève à douze millions d'euros, beaucoup pour le club phocéen. Après des semaines de négociations, les dirigeants Olympiens acceptent pour environ neuf millions d'euros. Pour sa deuxième saison, Cissé se fixe un objectif, marqué seize buts en championnat. Sa première moitié de saison est très mauvaise mais à la fin de la saison il est à... seize buts. Objectif atteint donc, mais au mercato, l'OM recrute, Ben Arfa, Koné, la concurrence se fait rude, et Cissé n'est plus un titulaire indiscutable. De plus, il fait part de ses envies de retourner en Angleterre et il est prêté avec une option d'achat de onze millions d'euros à Sunderland. Comme dit plus haut, il y inscrivit dix buts en trente cinq matchs et les dirigeants ne levèrent pas l'option d'achat.
Lors de l'été 2009, il n veut pas rester à Marseille, et signe un contrat de quatre ans en faveur du club grec du Panathinaïkos. Le transfert tournerait aux alentours de 8.5 millions d'euros. Lors de sa première saison, il score à vingt trois reprises en seulement seize matchs de championnats ! Cette saison il est reparti sur les mêmes bases avec treize buts lors des douze derniers matchs ! Alors quelles sont les raisons de cette réussite nouvelle ?
Trop de pression dans ces anciens clubs ? C'est une possibilité. Il a joué à Liverpool il y a de ça quelques années, à une époque ou l'équipe était encore très compétive avec trois finales de Ligue des Champions en cinq ans. La pression dans ce genre de club est très forte. A Marseille, on ne peut pas dire qu'il n'y est pas de pression. Un public très exigeant, surement le plus exigeant de France, la preuve, ils n'étaient pas du tout de la première saison de Cissé au Vélodrome alors qu'il avait pourtant marqué à huit reprises. Là au Panathinaïkos, il n'a pas du tout de pression, il peut se poser, jouer tranquillement. Et ca marche, il n'a jamais marqué autant hormis sa saison 2003-2004 à l'AJA.
Trop concurrence auparavant ? A Liverpool comme à Marseille la concurrence fut rude. A Liverpool il du faire face à Luis Garcia, Baros ou encore Kewell, à Marseille c'est Niang, Pagis et Maoulida qui formait la concurrence et même à Sunderland il n'avait pas la voie libre avec Bent et Diouf. Donc hormis à Auxerre, il fut toujours mis en concurrence. Aujourd'hui en Grèce, Djib n'a personne qui peut prétendre lui prendre sa place, ce qui lui a surement donné confiance en lui. Comme quoi la concurrence n'est pas toujours positive.
Des clubs où on ne lui faisait pas confiance ? Peut-être aussi, à l'AJA il avait la totale confiance de Guy Roux, à Liverpool ou à l'OM la confiance des coachs étaient liés à ses performances. Au pana, il a la confiance des son coach, mais aussi des supérieurs, qu'il marque dix, vingt ou trente buts.
Une meilleur ambiance au Pana ? Peut-être le dernier facteur, un club ou les joueurs ne se prennent pas la tête, il a retrouvé cette année Sydney Govou et Jean-Alain Boumsong les deux français. Il y a une bonne ambiance dans le club, à l'OM notamment, ce n’est pas toujours le cas...
En tous cas ce qui est sur, c'est que depuis maintenant plus d'un an et demi, Djibril Cissé s'éclate au Pana, et ça c'est le plus important. Il reste toutefois une question que l'on se pose, Djib' peut-il revenir encore une fois en Equipe de France ? On laissera Laurent Blanc décider, mais il est certain qu'il a les capacités pour... Le mental, le talent...
Robin Watt
Ses premiers matchs sur les bords de la Mersey ne sont pas flamboyants, il inscrit seulement deux buts en dix matchs. Puis le 30 Octobre 2004 lors d'un match face à Blackburn, il se blesse, double fracture du tibia-péroné à la jambe gauche. Il écope du tarif syndical, six mois ! Il revient au mois d'Avril 2005 et inscrit deux buts supplémentaires en six matchs. Son total s'élève donc à quatre buts en seize matchs, pas glorieux... Lors de la saison suivante, Cissé remporte la Ligue des Champions avec les Reds, mais inscrit seulement neuf buts en trente trois matchs de championnat. Heureusement, il marque six buts en Ligue des Champions.
En Juin 2006, alors qu'il est sélectionné par Raymond Domenech pour disputer la Coupe du Monde en Allemagne, lors d'un match de préparation la veille du départ, il se blesse, encore... Et comme la première fois c'est encore une fracture du tibia-péroné... A la jambe droite cette fois-ci. Lors de l'été, Cissé quitte l'Angleterre pour rejoindre Marseille, club pour lequel il a toujours voulu jouer. L'OM se voit prêter le joueur, avec une option d'achat. Son association avec le sénégalais Niang fait déjà rêver les supporters, mais avant il faudra qu'il se rétablisse, il ne jouera pas avant six mois... Lors de sa première saison sur la cannebière, Djibril Cissé marque huit buts en vingt et un matchs, mais il est peu convaincant dans le jeu, jugé trop personnel et maladroit devant le but. Les dirigeants hésitent à lever l'option d'achat, d'autant qu'elle s'élève à douze millions d'euros, beaucoup pour le club phocéen. Après des semaines de négociations, les dirigeants Olympiens acceptent pour environ neuf millions d'euros. Pour sa deuxième saison, Cissé se fixe un objectif, marqué seize buts en championnat. Sa première moitié de saison est très mauvaise mais à la fin de la saison il est à... seize buts. Objectif atteint donc, mais au mercato, l'OM recrute, Ben Arfa, Koné, la concurrence se fait rude, et Cissé n'est plus un titulaire indiscutable. De plus, il fait part de ses envies de retourner en Angleterre et il est prêté avec une option d'achat de onze millions d'euros à Sunderland. Comme dit plus haut, il y inscrivit dix buts en trente cinq matchs et les dirigeants ne levèrent pas l'option d'achat.
Lors de l'été 2009, il n veut pas rester à Marseille, et signe un contrat de quatre ans en faveur du club grec du Panathinaïkos. Le transfert tournerait aux alentours de 8.5 millions d'euros. Lors de sa première saison, il score à vingt trois reprises en seulement seize matchs de championnats ! Cette saison il est reparti sur les mêmes bases avec treize buts lors des douze derniers matchs ! Alors quelles sont les raisons de cette réussite nouvelle ?
Trop de pression dans ces anciens clubs ? C'est une possibilité. Il a joué à Liverpool il y a de ça quelques années, à une époque ou l'équipe était encore très compétive avec trois finales de Ligue des Champions en cinq ans. La pression dans ce genre de club est très forte. A Marseille, on ne peut pas dire qu'il n'y est pas de pression. Un public très exigeant, surement le plus exigeant de France, la preuve, ils n'étaient pas du tout de la première saison de Cissé au Vélodrome alors qu'il avait pourtant marqué à huit reprises. Là au Panathinaïkos, il n'a pas du tout de pression, il peut se poser, jouer tranquillement. Et ca marche, il n'a jamais marqué autant hormis sa saison 2003-2004 à l'AJA.
Trop concurrence auparavant ? A Liverpool comme à Marseille la concurrence fut rude. A Liverpool il du faire face à Luis Garcia, Baros ou encore Kewell, à Marseille c'est Niang, Pagis et Maoulida qui formait la concurrence et même à Sunderland il n'avait pas la voie libre avec Bent et Diouf. Donc hormis à Auxerre, il fut toujours mis en concurrence. Aujourd'hui en Grèce, Djib n'a personne qui peut prétendre lui prendre sa place, ce qui lui a surement donné confiance en lui. Comme quoi la concurrence n'est pas toujours positive.
Des clubs où on ne lui faisait pas confiance ? Peut-être aussi, à l'AJA il avait la totale confiance de Guy Roux, à Liverpool ou à l'OM la confiance des coachs étaient liés à ses performances. Au pana, il a la confiance des son coach, mais aussi des supérieurs, qu'il marque dix, vingt ou trente buts.
Une meilleur ambiance au Pana ? Peut-être le dernier facteur, un club ou les joueurs ne se prennent pas la tête, il a retrouvé cette année Sydney Govou et Jean-Alain Boumsong les deux français. Il y a une bonne ambiance dans le club, à l'OM notamment, ce n’est pas toujours le cas...
En tous cas ce qui est sur, c'est que depuis maintenant plus d'un an et demi, Djibril Cissé s'éclate au Pana, et ça c'est le plus important. Il reste toutefois une question que l'on se pose, Djib' peut-il revenir encore une fois en Equipe de France ? On laissera Laurent Blanc décider, mais il est certain qu'il a les capacités pour... Le mental, le talent...
Robin Watt
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